• Accueil
  • Manuels et thèses
    • La protection des droits fondamentaux en France, 2ème édition
    • Droit administratif français, 6ème édition
    • Contentieux administratif, 3ème édition
    • Science politique, 2ème édition
    • Droit public allemand
    • Le principe de séparation des pouvoirs en droit allemand
  • Chroniques
    • Archives
      • Matière pénale
      • Responsabilité médicale
      • Droit des affaires
      • Droit constitutionnel
      • Droit civil
      • Droit et culture populaire
    • Droit administratif français et comparé
    • Droit de l’Union
    • Droit public économique et contrats publics
    • Droit des libertés
    • Contentieux administratif
    • Informatique juridique
    • Droit public financier
  • Revues archivées
    • Bulletin juridique des collectivités locales
    • Droit 21
    • Jurisprudence Clef
    • Scientia Juris
  • Colloques
    • 5 mai 2021 : L’UE et ses Etats membres, entre identité et souveraineté
    • 17-18 octobre 2019 : La révision des lois bioéthiques
    • 12 avril 2019 : L’actualité des thèses en droit public comparé
    • 31 janvier 2019 : Autonomie locale et QPC
    • 12 et 13 avril 2018: Les algorithmes publics
    • 30 mars 2018 : L’open data, une évolution juridique ?
    • 8 février 2018 : La nouvelle doctrine du contrôle de proportionnalité : conférence-débat
    • 15 septembre 2017 : La réforme
    • 3 avril 2015 : La guerre des juges aura-t-elle lieu ?
    • 30 octobre 2014 : La dignité de la personne humaine : conférence-débat
    • 27 juin 2014 : Le crowdfunding
    • 11 octobre 2013 : La coopération transfrontalière
  • Rééditions
    • Léon Duguit
      • Les transformations du droit public
      • Souveraineté et liberté
    • Maurice Hauriou : note d’arrêts
    • Édouard Laferrière
    • Otto Mayer
  • Twitter

Revue générale du droit

  • Organes scientifiques de la revue
  • Charte éditoriale
  • Soumettre une publication
  • Mentions légales
You are here: Home / decisions / Conseil d’Etat, 24 juillet 1891, Société générale des téléphones c/ l’Etat, publié au recueil

Conseil d’Etat, 24 juillet 1891, Société générale des téléphones c/ l’Etat, publié au recueil

Citer : Revue générale du droit, 'Conseil d’Etat, 24 juillet 1891, Société générale des téléphones c/ l’Etat, publié au recueil, ' : Revue générale du droit on line, 1891, numéro 15801 (www.revuegeneraledudroit.eu/?p=15801)


Imprimer




....

Décision commentée par :
  • Maurice Hauriou, La nécessité de l’intervention du Parlement lors des concessions de monopoles faites par l’Etat


Décision citée par :
  • Maurice Hauriou, La nécessité de l’intervention du Parlement lors des concessions de monopoles faites par l’Etat


Le Conseil d’Etat; — Vu la loi du 2 mai 1837 et le décret du 27 décembre 1851; — Vu la loi du 27 juillet 1870; — Vu les lois des 7-14 octobre 1790 et 24 mai 1872; — Vu la loi du 28 pluviôse an VIII; — Vu la loi du 22 juillet 1889; — Vu les art. 1153 et 1154, C. civ.; — Sur le recours dirigé contre l’arrêté du conseil de préfecture du département de la Seine du 25 février 1890; — En ce qui touche la validité du traité du 22 juillet 1886 : — Considérant que ce traité a pour objet la concession, pour une durée de trente-cinq ans, de l’exploitation de tous les réseaux téléphoniques urbains existants, et de l’établissement et de l’exploitation de tous les réseaux à créer pendant la même période en France et en Algérie; que, si l’Etat devait être propriétaire des réseaux, il n’en abandonnait pas moins l’exploitation, et s’interdisait même, par l’art. 16 du traité, la faculté de racheter la concession jusqu’à l’expiration de la quinzième année; que le traité contenait donc une cession du droit exclusif, que le gouvernement tient de la loi du 2 mai 1837 et du décret-loi du 27 décembre 1851, d’établir et d’employer les lignes électriques pour la transmission des correspondances et de percevoir des taxes afférentes à l’exécution de ce service public; qu’il suit de là que ce traité ne pouvait devenir valable qu’en vertu de l’approbation législative; que la société requérante ne saurait invoquer en sens contraire une résolution votée par la Chambre des députés, le 17 juillet 1884, en présence d’un projet d’une nature et d’une portée toutes différentes; — Considérant que, de ce qui précède, il résulte que la Société générale des téléphones ne saurait se prévaloir de l’inexécution du traité pour réclamer une indemnité, et qu’elle n’excipe d’aucun fait qui ait pu engager à un autre titre la responsabilité de l’Administration; — Art. 1er. La requête est rejetée.

Du 24 juillet 1891. — Cons. d’Etat. — MM. Mayniel, rapp.; Jagerschmidt, comm. du gouv.

About Revue générale du droit

Revue générale du droit est un site de la Chaire de droit public français de l’Université de la Sarre


Recherche dans le site

Contacts

Copyright · Revue générale du droit 2012-2014· ISSN 2195-3732 Log in

»
«