Article initialement publié dans la revue Scientia Juris.
Même si la frontière constitue une prémisse pour une majorité de juristes, elle est alors à peine esquissée pour servir de cadre à leurs recherches. Lorsqu'il s'agit d'en préciser la nature afin de présenter les éléments constitutifs des États ou d'aborder les relations internationales, elle peut être l'objet d'une classification critiquée depuis fort longtemps : celle distinguant les frontières « naturelles » des frontières « artificielles ». Toujours proposée par une partie de la doctrine, cette classification est incompatible avec la conception subjective de la nation et biaise l'analyse des regroupements humains.
Maître de conférences en droit public à l'université Paris VIII.
Après avoir exercé la profession d'avocat en France et en Italie, elle a obtenu un doctorat en droit auprès de l'Institut universitaire européen de Florence (le 27 mai 1992). Elle a coordonné différents projets européens Socratès.
- Certificat d'Aptitude à la Profession d'Avocat (C.A.P.A.) Paris 1985 et admission dans
les Centres de Formation Professionnelle d'Avocats, Université Paris X Nanterre, 1984
- DEUG, Licence et Maîtrise de Droit, Université Paris X, Nanterre, 1981-1983.