Fonder une nouvelle revue scientifique est toujours un pari difficile notamment dans un domaine comme le droit où la qualité le dispute à la profusion.
L’entreprise était délicate. Notre seule certitude était qu’une revue scientifique rapprochant des réflexions internationales de droit comparé, étrangers ou à cheval sur plusieurs domaines juridiques était indispensable à une époque comme la nôtre,
caractérisée par la circulation des modèles et la superposition des ordres juridiques.
Le premier des bonheurs que la réalisation de ce numéro nous a offert a été la rencontre avec les auteurs. La confiance que ces auteurs nous ont accordée en nous envoyant des contributions nombreuses a été pour nous une constante source de
mobilisation pour achever ce numéro. Bien que chacune de ces contributions ait coûté de nombreuses heures de travail, la plupart ont cependant été rejetées par le Comité de lecture en raison des exigences élevées que nous nous étions imposées dès le début.
Qu’il nous soit permis ici d’exprimer notre reconnaissance aux auteurs que nous avons publié et d’espérer publier les autres à l’occasion d’un prochain article.
Nous arrivons là au second bonheur que nous a procuré la création de ce numéro.
Le dévouement et le professionnalisme des experts du Comité de lecture a été pour nous une autre source d’encouragement et, pourquoi ne pas l’avouer, d’admiration. Sans la qualité et la rigueur de leur travail de préévaluation ou d’évaluation, et ce dans des
délais toujours serrés, jamais ce numéro n’aurait pu voir le jour. Nous leur sommes redevables de la réussite de ce numéro.
La production de cette revue est bien entendu un travail collectif, notamment du Comité de rédaction. Christopher Pollmann en particulier nous a non seulement fourni le thème et la problématique de ce numéro en rédigeant l’appel à contribution en trois
langues, il a aussi réalisé un gros travail de suivi avec les auteurs. Nous tenons aussi à remercier Benjamin W. Janke qui a pris une part active dans l’édition de ce premier numéro.
Avant de conclure il nous faut rendre hommage au travail discret mais efficace de Mme Patricia Dujardin, assistante à l’ID 2. Elle a pris en main avec compétence et opiniâtreté la mise en page des articles. Nous la remercions chaleureusement pour la rigueur de ses relectures.
Alors que le Comité de rédaction s’attèle déjà à la préparation du prochain numéro, celui‐ci appartient désormais aux lecteurs. Bonne lecture !
Jérôme Germain, François‐Xavier Licari et Pierre Tifine