Une étude des institutions politiques et administratives inclut nécessairement celle de l’institution psychiatrique. La psychiatrie détient en effet une dimension sociale incontestable. Les troubles du comportement autant que la désocialisation peuvent perturber une certaine conception de l’ordre public ; ils sont d’ailleurs au nombre des arguments avancés pour solliciter une nouvelle loi sur la santé mentale. Aujourd’hui coincée entre l’impératif médical et la logique sécuritaire, la psychiatrie publique se déroule dans des planifications reconstruites autour du dogme de la réduction des déficits – ce qui fait craindre « un repli asilaire ». Afin de cerner ce risque, il apparaît nécessaire de comprendre comment ont été bâtis les espaces (asiles, hopitaux, centres) et pour quelle raison comme de quelle manière, suivant quelles normes et dans quel contexte juridique, les malades, les patients, sous contrainte ou non, comme les soignants, évoluent dans ces
Le colloque en lui-même ne saurait embrasser tous les aspects de ces politiques juridiques ; il constitue dans le même temps un appel à articles pour une publication à prévoir à la fin de l’année 2015. Des précisions seront données en temps utile à ce propos.
[gview file= »https://www.revuegeneraledudroit.eu/wp-content/uploads/2014/09/programme-colloque-inst-psychiatrique2014.pdf »]