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Conseil d’Etat, Section, 9 mars 1951, Société des concerts du conservatoire, requête numéro 92004, rec. p. 151

Citer : Revue générale du droit, 'Conseil d’Etat, Section, 9 mars 1951, Société des concerts du conservatoire, requête numéro 92004, rec. p. 151, ' : Revue générale du droit on line, 1951, numéro 9012 (www.revuegeneraledudroit.eu/?p=9012)


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Décision citée par :
  • Didier Girard, La compatibilité des discriminations fondées sur l’âge des «travailleurs» avec le droit de l’Union européenne
  • Pierre Tifine, Droit administratif français – Deuxième Partie – Chapitre 1 – Section V
  • Pierre Tifine, Droit administratif français – Cinquième Partie – Chapitre 2


Vu la requête sommaire et le mémoire ampliatif présentés pour la Société des concerts du conservatoire, dont le siège social est …, ladite requête et ledit mémoire enregistrés les 4 août 1947 et 21 janvier 1948 au secrétariat du contentieux du Conseil d’Etat et tendant à ce qu’il plaise au Conseil annuler la décision implicite résultant du silence gardé pendant plus de quatre mois par le Président du conseil des ministres et par laquelle celui-ci a rejeté la demande d’indemnité de la société requérante en réparation du préjudice né de la suppression, par les services de la Radiodiffusion française, de la retransmission de ses concerts ; Vu l’ordonnance du 31 juillet 1945 ;

Considérant qu’il résulte de l’instruction qu’à la suite de la sanction infligée par le comité de direction de la société des concerts du Conservatoire, conformément aux statuts de celle-ci, à deux membres de cette association qui, au lieu d’assurer leur service dans son orchestre, ont, malgré la défense qui leur en avait été faite, prêté leur concours à un concert organisé à la radiodiffusion française le 15 janvier 1947, l’administration de la radiodiffusion française a décidé de suspendre toute retransmission radiophonique des concerts de lasociété requérante jusqu’à ce que le ministre chargé des Beaux-Arts se soit prononcé sur la demande de sanction qu’elle formulait contre le secrétaire général de ladite société ;

Considérant qu’en frappant la société requérante d’une mesure d’exclusion à raison des incidents susrelatés, sans qu’aucun motif tiré de l’intérêt général pût justifier cette décision, l’administration de la radiodiffusion française a usé de ses pouvoirs pour un autre but que celui en vue duquel ils lui sont conférés et a méconnu le principe d’égalité qui régit le fonctionnement des services publics et qui donnait à la société requérante, traitée jusqu’alors comme les autres grandes sociétés philharmoniques, vocation à être appelée, le cas échéant, à prêter son concours aux émissions de la radiodiffusion ; que cette faute engage la responsabilité de l’Etat ; que, compte tenu des éléments de préjudice dont la justification est apportée par la société requérante, il sera fait une juste appréciation descirconstances de la cause en condamnant l’Etat à payer à la société des concerts du Conservatoire une indemnité de 50.000 francs, avec intérêts au taux légal à compter du 24 février 1947, date de la réception de sa demande de dommages-intérêts par le président du conseil des ministres ;
DECIDE :

Article 1er – La décision implicite du président du conseil des ministres rejetant la demande d’indemnité de la société des concerts du Conservatoire est annulée.

Article 2 – L’Etat paiera à ladite société une somme de 50.000 francs, laquelle portera intérêt, au taux légal, à compter du 24 février 1947.

Article 3 – Le surplus des conclusions de la requête est rejeté.

Article 4 – Les dépens seront supportés par l’Etat.

Article 5 – Expédition de la présente décision sera transmise au ministre de l’Information.

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