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Conseil d’Etat, Section, 28 juin 1918, Sieur Heyriès, requête numéro 63412, publié au recueil

Citer : Revue générale du droit, 'Conseil d’Etat, Section, 28 juin 1918, Sieur Heyriès, requête numéro 63412, publié au recueil, ' : Revue générale du droit on line, 1918, numéro 5397 (www.revuegeneraledudroit.eu/?p=5397)


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Décision commentée par :
  • Maurice Hauriou, Pleins pouvoirs du gouvernement pendant la guerre et droit à la communication du dossier


Décision citée par :
  • Pierre Tifine, Droit administratif français – Première Partie – Chapitre 2 – Section 1
  • Christophe De Bernardinis, Section 2. Le dialogue entre les juges ordinaires et le Conseil constitutionnel
  • Christophe De Bernardinis, B. Une notion de « libertés publiques » qui a peu à peu révélé ses limites
  • Christophe De Bernardinis, §2. Le retour en force du « juge » et l’avènement du nouvel équilibre des pouvoirs préservant les droits et libertés
  • Philippe Cossalter, Port du masque et pouvoirs de police du maire : pour en finir avec la jurisprudence Films Lutetia
  • Philippe Cossalter, Légalité de crise et état d’urgence
  • Maurice Hauriou, Pleins pouvoirs du gouvernement pendant la guerre et droit à la communication du dossier


Vu la requête présentée par le sieur Heyriès, ex-dessinateur civil de 2ème classe du génie militaire, demeurant à Nice, ladite requête enregistrée au Secrétariat du Contentieux du Conseil d’Etat le 5 juin 1917, et tendant à ce qu’il plaise au Conseil annuler la décision en date du 22 octobre 1916, par laquelle le ministre de la Guerre l’a révoqué de ses fonctions ; Vu le décret du 10 septembre 1914 ; le décret du 16 septembre 1914 ;

Vu la loi constitutionnelle du 25 février 1875, article 3 ;
Considérant que, pour demander l’annulation, pour excès de pouvoir, de la décision, en date du 22 octobre 1916, qui l’a révoqué de son emploi de dessinateur de deuxième classe du génie, le sieur Heyriès. soutient, d’une part, qu’il avait droit à la communication des pièces de son dossier, en vertu de l’article 65 de la loi du 22 avril 1905, dont l’application n’a pu être suspendue par le décret du 10 septembre 1914 ; d’autre part, que, en tous cas, les formalités prévues au décret du 16 septembre 1914 n’ont pas été observées ;
Sur le premier point : Considérant que, par l’article 3 de la loi constitutionnelle du 25 février 1875, le Président de la République est placé à la tête de l’Administration française et chargé d’assurer l’exécution des lois ; qu’il lui incombe, dès lors, de veiller à ce qu’à toute époque les services publics institués par les lois et règlements soient en état de fonctionner, et à ce que les difficultés résultant de la guerre n’en paralysent pas la marche ; qu’il lui appartenait, à la date du 10 septembre 1914, à laquelle est intervenu le décret dont la légalité est contestée, d’apprécier que la communication, prescrite par l’article 65 de la loi du 22 avril 1905, à tout fonctionnaire de son dossier préalablement à toute sanction disciplinaire, était, pendant la période des hostilités, de nature à empêcher dans un grand nombre de cas l’action disciplinaire de s’exercer et d’entraver le fonctionnement des diverses administrations nécessaires à la vie nationale. Qu’à raison des conditions dans lesquelles s’exerçaient, en fait, à cette époque, les pouvoirs publics, il avait la mission d’édicter lui-même les mesures indispensables pour l’exécution des services publics placés sous son autorité ;
Considérant, qu’en décidant, par le décret pris à la date sus-indiquée, que l’application de l’article 65 serait suspendue provisoirement pendant la durée de la guerre, avec faculté pour les intéressés de se pourvoir après la cessation des hostilités en révision des décisions qui auraient été ainsi prises à leur égard, le Président de la République n’a fait qu’user légalement des pouvoirs qu’il tient de l’article 3 de la loi constitutionnelle du 25 février 1875, et qu’ainsi, la décision du ministre de la Guerre, rendue conformément aux dispositions dudit décret, n’est pas entachée d’excès de pouvoir ;
Sur le deuxième point : Considérant qu’il résulte de l’instruction que la décision attaquée a été rendue sur le vu d’un rapport du chef du génie de Nice, et à la suite d’un interrogatoire auquel a été soumis le sieur Heyriès et au cours duquel il lui était loisible de provoquer tout éclaircissement sur les griefs relevés contre lui, et de produire ses explications et ses moyens de défense ; qu’ainsi, il a été satisfait aux prescriptions du décret du 16 septembre 1914 ;
DECIDE :

Article 1er : La requête susvisée du sieur Heyriès est rejetée.

Article 2 : Expédition … Guerre.

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